Campagne de pub :
"Réduisez vite vos déchets ça déborde"
Le pouvoir n'a de leçon à donner !
Le Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable, des Transports et du Logement, persiste et signe dans ses honteuses et malhonnêtes campagnes de culpabilisation de l’opinion.
Le pouvoir cherche en effet à faire croire que le peuple a une responsabilité dans la quantité des déchets ménagers utilisés, c’est-à-dire dans le fait que les entreprises sont libres de produire et de mettre sur le marché une grande quantité d’emballage (plastique, papiers, etc.), pour des raisons commerciales et de marketing évidentes.
Mener dès lors une campagne soi-disant de « sensibilisation » à l’encontre de la population n’a aucun sens, les gens achètent les produits qu’ils doivent et peuvent s’acheter, et ils ne vont pas -ensuite- manger leurs « déchets » pour éviter que « ça déborde ».
Actuellement le Ministère de l’Ecologie poursuit une campagne visant à nous expliquer que nous utilisons trop de papiers (?!), comme si le peuple, irresponsable, gaspillait bêtement le papier… Faut-il comprendre par là qu’il est temps de priver nos enfants de matériel scolaire, de se refuser d’acheter la presse ou encore d’arrêter de lire des livres ?
En vérité, le gaspillage de papier ce sont les capitalistes qui le provoquent en inondant, notamment, nos boîtes aux lettres, nos pare-brise et nos rues de prospectus plastifiés. La pollution publicitaire, voilà un bon exemple de gaspillage ! Alors, soyons très clairs, cette clique politicienne qui accorde tous les avantages et tous les droits aux capitalistes, n’a pas de leçon à donner à la population !
Les verts, le PS et l’UMP, en tant que serviteurs du capital, sont les seuls vrais complices du gaspillage et de la pollution !
En vérité, seule une réorganisation socialiste peut résoudre la question environnementale, et l’esprit écologiste actuel répond à un objectif à la fois idéologique et commercial : culpabiliser et faire payer le peuple, pour la pollution générée par le capitalisme !
Publié dans Combat n°24 Novembre/Décembre 2011