Licenciements, chômage...

C'est la guerre !

 

Alinéa, Sanofi, Airbus, Schneider, Renault, etc. La liste des suppressions d’emplois ne cesse de s’allonger depuis le début de l’année.

Et tout récemment, c’est au tour de Bridgestone de fermer son usine de Béthune et de jeter à la rue près de 900 salariés ! Les politiciens bourgeois font semblant de s’indigner, face aux caméras, comme s’ils s’inquiétaient du sort des centaines de familles qui vont rester sur le carreau ! Pourtant, ce sont bien eux qui ont fait cadeau de milliards d’euros d’argent public à ces grands patrons qui licencient… sous prétexte de préserver l’emploi ! La « crise » du Covid-19 sert de prétexte pour justifier leur système économique pourri ! C’est en réalité une excellente opportunité pour les capitalistes de s’en mettre plein les poches ! Ne nous y trompons pas : la bourgeoisie exploite les travailleurs et les licencie quand c’est dans son intérêt, puis les politiciens à sa botte se chargent du service après-vente à coups de promesses bidon…

Mais pendant que les usines ferment une à une et que le chômage explose, atteignant en novembre le chiffre record de 6,7 millions, que font les syndicats ? Hé bien ils sont plus que jamais à la ramasse ! En se mettant lâchement à la remorque des politiciens bourgeois (comme l’intersyndicale de Bridgestone) ; en se faisant le relai de la peur exagérée du virus ; en « saluant l’initiative » du plan de relance européen de Macron et Merkel ; ou encore en annulant une grève à la dernière minute chez Daher, où près de 3000 emplois vont être supprimés, on peut dire qu’ils ont choisi leur camp : celui de la paix sociale en faveur des riches ! Alors que les bourgeois sont de plus en plus agressifs et violents, ces traîtres syndicaux en sont à réclamer plus de « dialogue social » !

Les travailleurs ont plus que jamais besoin de s’organiser pour préparer la riposte face aux attaques patronales. Il nous faut d’urgence récupérer notre capacité d’action collective et notre indépendance de classe ! L’exemple des Gilets Jaunes et de la Coordination RATP-SNCF prouve que nous sommes totalement capables d'impulser un mouvement par la base, sans attendre après les directions syndicales vendues. Alors arrêtons d’accepter trop calmement ce climat social de mort ! C’est nous qui faisons tourner l’économie, c’est à nous de licencier les bourgeois ! Retrouvons notre dignité, camarades, retrouvons la lutte !                                                                                    

LUCHO