La véritable histoire de l'antifascisme 34
Chers Camarades,
Ils sont nombreux les imposteurs qui arborent, comme pour se donner bonne conscience, l’étiquette « antifasciste ». Mais qu’en est-il réellement ?
La vérité, celle qui est vérifiable et que les petits lâches prétendument antifascistes ne vous diront pas, c’est que seuls nous autres, les militants de l’Arme Révolutionnaire Marxiste et nos camarades de lutte, assumons concrètement le combat contre les groupes de type fasciste ces dernières années sur Montpellier.
Pendant l’hiver 2019/2020 déjà, suite à l’attaque fasciste contre un groupe d’étudiants mobilisés, puis contre un camarade Gilet jaune, nos équipes avaient dû mener le combat de rue pour calmer le groupe de jeunes skinheads responsable de ces agressions. Ce groupe, connu sous le nom de « Vengeance Patriote » ou encore « South Face », sévissait alors en toute impunité sur Montpellier et avait son QG dans le bar du Blitz, rue des écoles laïques. Ce bar avait bien entendu également connu des représailles, et il s’est aujourd’hui renommé le Mercury pour attirer une autre clientèle tout aussi puante mais plus intéressante commercialement, à savoir les identitaires « de gauche », ces néo-fascistes qui opposent les gens entre eux en fonction de leurs sexes, de leurs origines, ou encore de leurs prétendues « races » !
Plus récemment et plus significativement, au cœur de l’été 2021 sur Montpellier, dans le cadre des manifestations contre le pass sanitaire : La Ligue du midi, un mouvement d’extrême droite bien connu dans la région, avait réussi à s’imposer, agglomérant jusqu’à 80 miliciens identitaires autour d’elle. Du jamais vu ! Identifiés par notre drapeau rouge, celui de la révolte prolétarienne, plusieurs de nos camarades avaient ainsi été lynchés d’emblée en pleine manifestation ! Nous avions alors assumé un long bras de fer jalonné par de violents combats de rue. Bien qu’inférieurs en nombre, mais aidé par de courageux camarades, par nos frères et par nos sœurs de la classe ouvrière, nous avions fini par remporter la victoire et par dégager cette vermine nationaliste ! Evidemment, aucun groupement politique se réclamant de l’antifascisme n’était venu nous prêter main forte... Pourquoi ? Parce que c’est toujours plus commode de se prétendre « antifa » lorsqu’il n’y a presque rien en face ! Mais la lâcheté n’explique pas tout, cette désertion s’explique aussi par le fait que nous avons tenu, comme toujours, à mener ce combat avec sens, c’est-à-dire sur la base de notre intransigeance de classe contre la bourgeoisie dans son ensemble, contre son Etat, contre ses politiciens et pour la Révolution communiste !
En effet, pendant ce temps là, que foutaient les « antifas » ?
Comme souvent, ils collaboraient avec leur chère et tendre bourgeoisie « progressiste »… Certains, comme des membres de la « Jeune Garde », restaient lâchement en retrait pour nous observer avec un sourire narquois, probablement en espérant nous voir prendre une raclée… Lorsque l’on connait les rapprochements de ce groupe avec la bourgeoisie politicienne lyonnaise, on comprend déjà mieux l’attitude inqualifiable de cette bande de petitsbourgeois juvéniles… D’autres, comme les « Furious Monkeys » d’Ales, étaient, quant à eux, trop occupés à organiser sous l’égide de l’ordure politicienne de la France Insoumise, Muriel Ressiguier, un rassemblement « festif » (!??) pour demander la « dissolution de la Ligue du midi »… Le tout pour un rendez-vous fixé deux mois après le combat du moment !!? Bien que peu suivi, ce rassemblement prévu sur Sumène avait bien eu lieu et il avait donné le spectacle prévisible de la honte, le porte parole appelant ouvertement « à baisser la tête » devant la Ligue du midi ou encore à collaborer avec la police… L’hypocrisie et la lâcheté de cet antifascisme étaient ainsi poussées à son paroxysme et confirmées dans la pire des boues collaborationnistes... Une véritable insulte pour tous les militants ouvriers réellement ciblés par une répression de type fasciste… A vomir !
Conclusion ?
Méfions-nous de ceux qui n’ont que l’antifascisme à la bouche ! Pour ces gens là, l’antifascisme n’est souvent rien d’autre qu’une manière de justifier leur collaboration avec la bourgeoisie et, pire encore, ils alimentent constamment les fascistes par des lubies tout aussi réactionnaires mais maquillées d’un vernis « progressiste » !
En vérité, camarade, le fascisme n’a jamais été rien d’autre qu’une des adaptations historiques de la bourgeoisie pour contrer violemment notre grande marche de classe, celle du prolétariat, vers la Révolution communiste !
Tout le reste n’est qu’imposture, collaboration et trahison !